Maison
Avoise
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Découvrez Maison Avoise : dans un lieu atypique et contemporain, le chef Alexis Voisenet exprime sa cuisine, à la fois hommage à la cuisine française classique mais aussi graphique, vivante et inspirée par son temps.

alexis voisenet :
Par Issy, chez Maison Avoise.
Ancien bras droit de Guy Savoy et responsable de la création de ses plats, Alexis Voisenet a investi fin 2024 l’ancien fort d’Issy-les-Moulineaux avec Maison Avoise. Il y exprime sa propre partition gastronomique, hommage à la cuisine française classique. Elle se déploie dans un lieu atypique et contemporain où les matériaux bruts épousent à merveille ses assiettes colorées au dressage millimétré. Avec ce projet, déjà récompensé d'une étoile au Guide Michelin et du titre de Jeune Talent d’Île-de-France par le Gault et Millau, le jeune chef prouve que la banlieue peut, elle aussi, proposer de grandes odes culinaires.
Tombé dans la marmite quand il était petit
Alexis Voisenet est de ces individus dont le chemin de vie est évident, depuis toujours. Petit, il ouvrait tous les frigidaires des maisons où il allait, soulevait les couvercles des casseroles pour humer les odeurs des plats pendant leur cuisson… Puis, après avoir soigneusement senti, le petit Alexis goûtait. À tout ce qui passait, dans le potager de son grand-père, dans les préparations de ses grands-mères, ou encore sur le marché de Malakoff chaque week-end. Avec le marché d’ailleurs, se dessine une tradition familiale, celle du steak-tartare du dimanche midi. Dès ses 8 ans, Alexis participe à sa préparation. Tous les jours, après l’école, il fait également ses devoirs dans la cuisine « Je n'aimais pas être dans ma chambre, je préférais être dans cette pièce de vie, où il y avait du monde qui gravitait autour de moi avec le parfum des fourneaux ».
En troisième, Alexis Voisenet réalise son stage pour la compagnie financière Edmond de Rothschild dans une « cuisine de maison bourgeoise à côté des Champs-Élysées, où leurs clients les plus importants étaient accueillis ». En une semaine, il y réalise un soufflé, du saumon gravlax… Aucun doute, la cuisine est bien ce qu’il veut faire de sa vie. Son père, maître d’hôtel, tente pourtant de le dissuader. Conscient de la difficulté du domaine et désireux que son fils puisse connaître une autre vie que la sienne, il pousse Alexis à passer son bac en section générale. C’est donc une fois son baccalauréat scientifique en poche que le jeune homme décide finalement de suivre sa passion.
Une année de mise à niveau plus tard, le voilà en BTS hôtellerie-restauration. Alexis est « fasciné » par tout ce qu’il apprend. Il faut dire que le jeune homme a déjà pour objectif d’ouvrir son restaurant. De ce fait, il prend très à cœur chaque matière, qu’il intègre dans son plan de carrière sur le long terme. Certains subissent la comptabilité ? Pas lui. Il s’en sert pour planifier la gestion de son futur établissement.
Cocher toutes les compétences
Alors que la dernière épreuve de son cursus s’achève à peine, sans attendre les résultats, Alexis Voisenet s’envole pour l’Écosse avec pour objectif de s’améliorer en anglais ; une « nécessité » dans un domaine de plus en plus mondialisé. Commis au Castle Terrace (Édimbourg), il regagne la France au bout de quelques mois, considérant sa mission comme accomplie.
Celui qui se voit avec un « prisme de compétences » à compléter revient, brûlant de l’envie de maîtriser la « vraie cuisine française ». Vaste sujet, certes, mais qui, selon lui, se divise en habiletés bien particulières. Ainsi, le jeune cuisinier vise à chaque fois le chef qu’il considère comme être le meilleur dans le domaine qu’il souhaite apprendre. Le chemin commence donc chez Yannick Alléno de 2014 à 2016, au Pavillon Ledoyen pour le travail des extractions et la culture saucière. Le jeune homme se dirige ensuite vers Jean-François Piège, qu’il voit comme «le plus grand chef technicien », au Grand Restaurant pour les cuissons et mijotés modernes. Entre les deux, Alexis Voisenet monte en grade et passe de commis à chef de partie.
Peu à peu, le cuisinier se fixe un nouveau défi : « J’aimerais monter une équipe, partir de quasiment rien et aller chercher des récompenses. Toques, étoiles… ». Heureuse coïncidence, le projet est le même pour le MOF Christophe Raoux au Peninsula avec L’Oiseau Blanc. Alexis l’y rejoint donc. En deux ans, l’étoile arrive.
Cocher toutes les compétences
Installé dans les casemates du fort, là où était stockée la poudre à canon, le lieu fait dialoguer les matières brutes. En réponse aux voûtes en pierres apparentes, se tient un comptoir en marbre blanc de Carrere. La cuisine ouverte possède, elle, un passe d’envoi en onyx vert environné et surplombé d’une structure en bois. La nature, toute proche grâce au jardin situé sur le toit, est rappelée par la fresque végétale qui habille la salle gastronomique et les équipes vêtues de vert.
Dans l’autre partie, la cave à manger, un comptoir à vin et frigos d’affinages pour la charcuterie maison et le fromage accueillent le convive, qu’il soit là en attendant sa table ou pour de simples envies apéritives. Chaque salle possède sa terrasse.
Chez Maison Avoise, la structure de la carte restera toujours la même avec trois entrées, trois plats et trois desserts, chacun avec un thème bien précis. Le chef souhaite ainsi proposer une cuisine qui ne triche pas, tournée vers la nature, où le produit est facilement identifiable.


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